Le Burundi salue le « rejet de la résolution européenne contre le Burundi » à Malte

acp-13rm-groupLa présidence burundaise a salué mercredi le « rejet de la résolution européenne contre le Burundi » par la 33ème session de l’assemblée parlementaire paritaire ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique)-UE (Union Européenne) à Malte.

« Très Bonne nouvelle : la résolution proposée par les Européens contre le Burundi, vient d’être rejetée par la plénière de l’assemblée parlementaire ACP-UE », a marqué mercredi soir sur son compte twitter, avec une mine « radieuse » sur sa photo-profil, l’ambassadeur Willy Nyamitwe, conseiller principal chargé du Bureau PIC (Presse, Information et Communication) à la présidence burundaise.

Cette session ACP-UE vient de se tenir du 19 au 21 juin à San Gilijan, ville de Malte, une île située dans la mer Méditerranée.

Les relations entre l’UE et le gouvernement burundais du président Pierre Nkurunziza, se sont détériorées depuis le 14 mars 2016, date à laquelle l’UE a annoncé sa décision portant suspension de l’aide financière directe à l’administration burundaise, en invoquant la violation par celle-ci, de l’Accord de Cotonou (Bénin) de 2000 liant la vingtaine de pays de l’UE à 77 pays du groupe ACP, en ce qui concerne la protection des droits humains.

Le 7 juin dernier, le président du Sénat burundais, Révérien Ndikuriyo, avait anticipé sur le rejet de cette résolution européenne contre le Burundi à Malte, en soumettant à la 33ème session de l’assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, un projet de résolution « d’urgence », attestant les acquis actuels en termes de renforcement de la paix et de la sécurité au Burundi ; et ce, deux ans après l’éclatement de la crise électorale de 2015.

Pour sa part, le 6 juin dans un communiqué, le secrétaire général du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, a dénoncé l’implication de l’UE dans la « déstabilisation » du Burundi depuis plusieurs années, dans une perspective de « changement de régime » dans le pays.

De son côté, l’UE, dans un communiqué publié le 8 juin à travers sa représentation diplomatique au Burundi, a qualifié de « fausses » ces accusations de volonté de déstabilisation du Burundi.

« Nous réfutons formellement ces accusations, qui se basent sur une interprétation volontairement erronée d’un programme de soutien aux défenseurs des droits de l’homme », a insisté le communiqué de la délégation de l’UE à Bujumbura.

French.china.org.cn | le 22-06-2017

4 commentaires sur “Le Burundi salue le « rejet de la résolution européenne contre le Burundi » à Malte

  1. Pour son honneur l’UE devrait arrêter ces interminables résolutions contre le Burundi .
    Ce n’est pas normal, l’acharnement de tout un continent par des dizaines de résolutions rejetées (New York , Suisse, Belgique, Ethiopie(UA)etc.) contre un petit pays qui essaie de sortir et de se remettre des souffrances.de plus de 40 ans.

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  2. Autres possibilités ??? Qui intimide qui?les coups de force?allez-y ,les autres 13 mai vous attendront.des attaques ? Murwi,Kabarore,Camp Ngagara ,Bde logistique, Mujejuru et autres seront défendus avec le même dévouement. Rapports tronqués ?? Les montages et mensonges seront démontés jusqu’à ce q le monde soit aux courant de vos manigances.faites-les escalader par les ascenseurs, la vérité les rattrapera en empruntant les escaliers

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  3. La vraie solution viendra des burundais, qu’ils soient encore au Burundi ou qu’ils soient réfugiés. Si les burundais ne font rien, la situation va perdurer et ils auront à accepter aussi les élections de 2020 auxquelles certains partis politiques ont commencé à se préparer. Le dialogue est l’une des possibilités porteuse d’espoir, dans le respect de chacun. Mais si ce dialogue ne rassemble pas tous les acteurs, s’il prend encore du temps à le faire, il faudrait penser aux autres possibilités. Réveillons-nous!

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